Particules fines dues à l'allumage des poêles
L'hiver et les fêtes de fin d'année sont la saison des poêles et des cheminées. Mais attention ! Tous les poêles ne peuvent pas encore brûler, car ils émettent trop de substances nocives. Certes, le trafic et l'industrie sont considérés comme les plus gros producteurs de particules fines, mais le chauffage au bois n'a jamais non plus été écologique. Autrefois, cela ne posait aucun problème, mais aujourd'hui, toute saleté qui se répand dans l'air est taboue.
Lorsque le bois brûle, il produit de la suie et des particules fines, qui peuvent toutes deux entraîner des problèmes respiratoires et des maladies cardio-vasculaires. Plus le poêle est ancien, plus il en rejette dans l'atmosphère. C'est pourquoi la première ordonnance fédérale sur la protection contre les immissions réglemente les poêles qui peuvent encore être utilisés. Depuis janvier 2010, les anciens poêles doivent donc être équipés d'un filtre ou être remplacés en fonction de leur âge. Le succès est au rendez-vous puisque depuis 2010, les émissions polluantes des poêles ont été réduites d'environ un tiers.
Depuis le 31 décembre de l'année dernière, les anciens modèles doivent être définitivement équipés de filtres à particules fines ou être entièrement remplacés. Toutefois, si le poêle a été installé après 1995, il existe encore un délai de grâce jusqu'à fin 2024, date à laquelle tous les poêles émettant plus de 0,15 gramme de particules fines par mètre cube et quatre grammes de monoxyde de carbone par mètre cube devront être équipés. Ils devront en outre être équipés d'une porte verrouillable. Les foyers ouverts, les poêles en faïence et les poêles historiques datant d'avant 1950 ne sont pas concernés par ces dispositions.
Il est important de pouvoir déterminer l'âge correct du poêle. Si cela n'est plus possible et que les émissions ne peuvent donc pas être déterminées avec certitude, le poêle doit être remplacé. Même si les émissions de monoxyde de carbone sont trop élevées, il ne faut pas continuer à utiliser le poêle, car un filtre de mise à niveau peut être installé pour les particules fines, mais pas pour le monoxyde de carbone. Il est souvent plus avantageux de simplement mettre l'ancien poêle hors service et d'en installer un nouveau, qui nécessite en outre généralement jusqu'à un tiers de combustible en moins. Au lieu du bois de chauffage coûteux, il est également recommandé d'utiliser des granulés de bois qui produisent beaucoup moins de particules fines. Lors de l'allumage, il est important, pour éviter les particules fines, que le bois prenne feu rapidement, ce qui est généralement le cas avec les pellets. Brûler du bois fraîchement coupé est interdit par la loi. En effet, il a une teneur en humidité supérieure aux 25 pour cent autorisés. Un appareil de mesure permet de déterminer la quantité d'humidité encore contenue dans le bois. Plus le bois est sec, moins il y a de polluants dans l'air.
Cela profite à tout le monde, et pas seulement aux automobilistes qui n'ont pas à craindre d'interdiction de circuler si l'air est peu pollué.