Les zones 30 : moins de bruit, mais pas moins de pollution
Le débat sur la création de plus de zones 30 pour les centres-villes plus calmes revient sur le tapis.
Depuis juillet 2020, l'un des principaux axes routiers de la ville de Mayence est entièrement une zone 30. Cette zone a été réalisé, entre autres, pour éviter les interdictions de circulation au diesel. Aujourd'hui, après presque six mois, on peut en tirer un résumé. Lors d'une enquête, les habitants ont unanimement déclaré que le quartier était devenu beaucoup plus calme. Ce changement est également confirmé par des mesures de bruit sur les tronçons routiers en question. Une baisse de 3,0 décibel (A) par rapport à l'année précédente a été enregistrée, comme l'a déclaré mercredi Katrin Eder (Les Verts), chef du département du trafic, au quotidien Frankfurter Allgemeine Zeitung (F.A.Z). Eder a également décrit Mayence comme la preuve que les limitations de vitesse en centre-ville entraîneraient une « réduction considérable du bruit ».
Mais qu'en est-il de la qualité de l'air, la raison pour laquelle cette zone a été introduite à Mayence ? Selon Mme Eder, il est encore trop tôt pour discerner une tendance dans ce domaine. Cependant, l’organisation environnementale Deutsche Umwelthilfe (DUH) n'avance pas assez vite. Selon les informations de la F.A.Z., le DUH vise déjà un nouveau procès devant la Cour administrative supérieure cette semaine, car la capitale de la Rhénanie-Palatinat continue à dépasser la limite européenne de 40 microgrammes par mètre cube.
Les efforts de Mayence de lutter contre la pollution atmosphérique ne semblent pas suffisants pour mettre en œuvre les exigences de la DUH, bien que de nombreuses mesures aient déjà été prises par la ville : la modernisation du parc de bus, l'amélioration des pistes cyclables et en plus une zone 30 qui couvre presque tout le centre-ville. Mayence pourra-t-elle alors encore contourner l'interdiction du diesel ?
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